Jusqu'à dimanche dernier, se tenait en centre-ville de Montpellier la 10ème édition du Festival des Architectures Vives. Pour cette édition, le temps (dans sa définition globale) en est la thématique. Temps qui passe, prendre son temps, temporalité, parenthèse hors du temps, espace temps... On le retrouve dans les 11 installations qui ont été mises en place au coeur des cours d'hôtels particuliers, ce qui permet à la fois de découvrir ce patrimoine montpelliérain dissimulé.
Pour ma part, j'ai trouvé que l'ensemble des Architectures Vives proposaient un jeu de contrastes, d'ombres et de lumières, très intéressant : ce que j'ai vu, je ne l'ai vu qu'une seule fois et je ne le reverrai jamais. Ce que les visiteurs ont vu le matin, ceux de l'après-midi ne l'ont pas vu pareil, avec l'évolution des installations ou la lumière changeante... On en revient à la temporalité.
J'ai pris beaucoup de plaisir à faire quelques photos (bon presque une centaine !), à changer d'angle de vue, de point de vue, à jouer avec les lumières... Je vous laisse en découvrir une petite sélection :)
Ce qui m'a plu le plus, c'est sans aucun doute "Un dixième de printemps", avec tout ces ballons censés représenter les fleurs de cerisiers (plus précisément l'évocation du o-hanami, coutume traditionnelle japonaise qui consiste à admirer la beauté éphémère des fleurs de cerisier). C'est assez poétique de voir, un par un, les ballons descendre dans une grande lenteur ; un moment entre parenthèses où l'on scrute les moindres détails de l'installation, le mariage des couleurs entre le fushia des ballons et la couleur chaude des pierres du bâtiment, les légers mouvements des reflets dans les vitres.
Une belle découverte de faite ce week-end, et si vous n'avez pas pu vous y rendre (malgré la belle météo que nous avons eu) sachez que la F.A.V. continue du 20 au 28 juin à la Grande-Motte.
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